Mon projet est d'aider Jean-Paul à réaliser son rêve : devenir avocat.
Son pays, le Burundi, a besoin de lui !
Je fais appel à VOUS, famille, amis, amis de mes amis ou inconnus au grand cœur, pour aider Jean-Paul à financer la fin de ses études de droit!
Au Burundi, troisième pays le plus pauvre au monde, un minerval annuel de 450.000 francs burundais, soit environ 225 euros, représente une somme très importante à débourser.
Étudiant le soir, Enseignant et agent d’insertion la journée pour subvenir à ses besoins et ceux de sa famille, Jean-Paul ne parvient pas à réunir l’argent nécessaire pour payer la fin de ses études.
La bonne nouvelle, c’est qu’ENSEMBLE, nous pouvons l’aider !
Jean-Paul a 34 ans et vit au Burundi, ce petit pays d’Afrique centrale enclavé entre le Rwanda, le Congo et la Tanzanie, sur les rives du lac Tanganyika. Le Burundi est le troisième pays le plus pauvre au monde
Peu de personnes ont accès à un procès équitable et le manque d’avocats est criant. Epris de justice, Jean-Paul a un rêve : devenir avocat!
Les études de droit au Burundi durent 4 ans avec un travail de fin d’études (Mémoire). Jean-Paul a bien démarré son parcours formatif : il brillamment réussi ses trois premières années à l’université Martin Luther King de Bujumbura. Actuellement 4ème année, il va entamer le travail de fin d’études pour décrocher son diplôme de licence en droit donnant accès au métier d’avocat.
Passionné par son futur métier, Jean-Paul consacre tout son temps libre à étudier pour réussir ses examens.
« Je suis né dans les collines de l’intérieur du pays d’un père et d’une mère cultivatrice. Je issu d’une famille nombreuse de huit enfants dont je suis le sixième. Mes aînés n’ont pas dépassé l’école primaire et sont également devenus cultivateurs. J’ai pour le moment 35 neveux du fait que mes ainés se sont mariés trop tôt.
J’ai fait mes études dans les écoles publiques depuis la première année jusqu’en 10ème.
J’ai travaillé dur pour réussir chaque année.
A l’issue de mes études secondaires, j’ai choisi le droit mais cette orientation m’a été refusée car à cette époque, la faculté de droit était réservée aux enfants de riches notables. J’ai tenté en vain tous les recours pour obtenir une réorientation. J’ai été obligé de réaliser des études de secrétariat à l’université, études que j’ai réussies
Très tôt j’ai contribué, grâce à mon salaire au financement de l’éducation de 7 enfants parmi mes proches (1 frère, une sœur et 5 neveux).
J’ai toujours travaillé, d’abord comme enseignant dans une école privée, ensuite, comme agent d’insertion et professeur au centre de formation de la Congrégation des Salésiens de Don Bosco
En plus du combat pour sensibiliser les enfants de ma famille à poursuivre leurs études malgré les difficultés pour assurer la ration alimentaire quotidienne, je consacre du temps pour sensibiliser les membres de ma communauté à la planification familiale et au respect des droits des enfants.
Je reviens sur mes motivations à devenir avocat :
A l’époque comme aujourd’hui, les juges étaient accusé à juste titre d’être corrompus et de rendre des jugements arbitraires.
Je me suis souvent questionné sur le sort qui me serait réservé à l’issue d’un procès où 2/3 du siège serait corrompu.
J’ai à cœur de m’investir dans ce métier d’avocat pour contribuer au changement et au progrès en faveur de mon pays, le Burundi, qui a trop longtemps souffert de la mauvaise gouvernance et des crises successives.
Durant toute mon enfance, j’ai passé des journées entières, assis à écouter les notables qui rendaient justice dans les villages. J’ai toujours aimé les contes quand on s’asseyait autour du feu à la nuit tombée en attendant que le repas du soir soit prêt. J’ai toujours été impressionné par le fait que le défenseur de la vérité subissait d’abord de grandes difficultés avant d’être honoré après que cette vérité soit découverte. La force de la vérité jaillissait même si le mensonge était soutenu par un grand nombre de notables apparemment au-dessus de tout reproche. La vérité finissait par éclater.
Je considère que la défense de la vérité est éminemment honorable. Souvent dans notre pays où la justice n’a pas encore retrouvé son indépendance, où la raison du plus fort est toujours la meilleure, je me disais qu’il faut consacrer ma vie à la défense de la vérité. Ceci m’a inspiré et m’a donné l’envie de m’impliquer dans cette action comme avocat.
De plus, dans mon village et dans les villages voisins, la question des terres est devenue un casse-tête. Les riches ne font que spolier les terres des pauvres sans défense. Les droits des enfants et des femmes ne sont pas respectés. Je pense pouvoir sensibiliser les gens sur les droits des enfants et les droits des femmes, quand je serai avocat.
La plupart des avocats n’aiment pas défendre les paysans dans les montagnes. Moi, je veux défendre ces paysans délaissés et sans voix de l’intérieur du pays.
Appuyer le projet de Jean-Paul, c’est lui permettre de réaliser son rêve de devenir avocat en faveur des paysans sans voix des collines. Dans un pays qui a vécu 20 années de crise, l’accès à une justice équitable pour tous, notamment en matière foncière, est une condition incontournable de la mise en œuvre de la démocratie et de la pacification des conflits.
Le nombre d’avocats qui acceptent de prendre en charge des dossiers peu solvables est très faible
Malgré tous ses efforts, Jean-Paul se trouve confronté à une grosse difficulté qui pourrait mettre fin à son rêve : réunir la somme nécessaire pour pouvoir payer son minerval.
Jusqu’à présent, il est parvenu à financer ses 2 premières années d’études. Pour la 3ème année déjà réussie, Jean-Paul n’a payé que 70 .000 Francs Burundais (35 euros) et a conclu un contrat avec son université lui permettant de continuer à étudier.
A cours de solution pour payer les arriérés, le rectorat de son université vient de le mettre en garde et de le menacer d’exclusion
Afin de passer ses examens et de valider sa quatrième année, Jean-Paul doit absolument payer le solde du minerval avant début Avril, à savoir une somme de 852.000 francs burundais (environ 426 euros). En outre, d’ici la fin de l’année académique, il devra payer 500.000 francs burundais (environ 250 euros) pour paiement du Directeur de son travail de fin d’études (Mémoire)!. Il lui faut donc impérativement réunir la somme de 1.352.000 BIF afin de finaliser son parcours académique (environ 700 euros), somme à laquelle il faut aussi ajouter les 400 000 BIF relatifs aux déplacements lors de ses stages à l’intérieur du pays ainsi que 100.000 BIF pour les frais d’impression du mémoire (soit 250 euros de plus). Le budget total du projet, en incluant les frais de collecte est donc de 1000€. .
Les sommes collectées seront donc, sous mon contrôle strictement affectées au financement de la scolarité de Jean-Paul si l'objectif minimal de 1000€ est atteint, et, si l'objectif est dépassé, chaque euro supplémentaire collecté permettra de contribuer au financement des études de ses nièces et neveux.
Expatrié avec toute ma famille depuis pratiquement 2 ans au Burundi, je travaille comme expert international dans le secteur de la formation et de l'emploi pour la coopération Technique belge.
Mon épouse, dans le même temps, a monté un projet associatif en faveur des femmes vulnérables des collines environnantes.
En 2010-2011, nous avons voyagé durant une année complète sur un voilier autour des Caraibes. Pendant cette période, nous avons levé près de 7000 euros pour mettre en place une aide d’urgence à Haïti.
L'année dernière mes assistantes junior ont organisé une collecte de fonds sur babeldoor pour financer les études de médecin..., un étudiant confronté au même type de situation. Cette campagne a permis de lever 1930 euros soit plus du double que le seuil minimal fixé. J'espère que ce nouvel appel en soutien à Jean-Paul connaitra le même succès.
En stage à Bujumbura dans le cadre de nos études supérieures en éducation physique, nous avons eu l'occasion de rencontrer Jean-Paul qui, comme nous, termine ses études de droit. Nous avons discuté avec lui de sa situation, d'étudiant burundais qui nous a particulièrement interpellés. En effet, il nous paraît inconcevable d'être en fin de parcours universitaire et de ne pouvoir finaliser le projet qu'il a construit de lui-même et ce, par manque d'argent.
C'est pourquoi il nous tient à cœur de défendre sa cause et de le soutenir en vous sensibilisant à sa situation qui est hélas similaire à celle de nombreux étudiants burundais. La somme qu'il doit recueillir est tout à fait modeste dans la mesure où chacun contribue à la réussite de son projet.
Quelques euros pour changer sa vie ! D'avance, merci !
Le blog de Luc Demeester Burundimoitout , Le récit du voyage en voilier de la famille Demeester
Non merci Je ne souhaite pas de contrepartie, je veux juste recevoir des nouvelles et aider le projet
Pour 10 € ou plus: Un mail personnalisé avec une sélection de nos plus belles photos du Burundi.
Pour 20 € ou plus: Une carte postale peinte à la main avec un petit mot de Jean-Paul
Pour 40 € ou plus: Une petite pochette en tissu africain réalisée par la coopérative de femmes Amahoro accompagnée d’un pot de confiture artisanale
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Publié(e) par Shadow le 29 novembre 2023 à 12:26 0 Commentaires 1 J'aime
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